Monkeypox

La variole du singe est une maladie rare causée par une infection par le virus de la variole du singe. Elle se produit principalement dans les régions reculées d’Afrique centrale et occidentale. Il existe deux types de variole du singe : la variole du singe ouest-africaine et la variole du singe du bassin du Congo. La variante du bassin du Congo est plus sévère, mais seule la variante plus bénigne, celle de l’Afrique de l’Ouest, s’est propagée à des pays hors d’Afrique. Jusqu’à présent, tous les cas de variole du singe observés hors d’Afrique ont été infectés au Nigeria.

La plupart des cas de variole du singe surviennent lorsque les gens sont en contact très étroit avec des animaux infectés ou en mangeant de la viande de brousse infectée. L’infection peut se propager d’une personne à l’autre par contact avec des fluides corporels et des lésions cutanées d’un cas de variole du singe. La variole du singe n’est pas très contagieuse – il faut un contact physique étroit pour se propager entre les personnes.

Les contacts avec des membres proches de la famille ou les contacts sexuels présentent les plus grands risques de propagation de personne à personne. Le risque de propagation au sein de la communauté, en général, est très faible.

Pour obtenir des informations à jour sur la variole du singe, visitez le site Web HPSC

La variole du singe ne se propage pas facilement entre les personnes. La transmission de personne à personne peut se produire par :

• Contact très étroit avec une personne qui a une éruption cutanée due à la variole du singe, des cloques ou des lésions.
• Contact avec des vêtements, de la literie, des serviettes, etc. qui ont été utilisés par une personne atteinte de la variole du singe.
• Inhalation de gouttelettes provenant de la toux ou des éternuements d’une personne atteinte de la variole du singe.

Il est important de savoir que la variole du singe n’est pas connue pour être une Infection Sexuellement Transmissible (IST). La variole du singe est transmise par contact très étroit, et donc un contact intime / sexuel peut entraîner une transmission. N’importe qui, quelle que soit sa sexualité, peut contracter la variole du singe.

Les symptômes de l’infection par le virus de la variole du singe comprennent :

• Éruption cutanée
• fièvre (de 38,5 °C ou plus),
• mal de tête,
• douleurs musculaires,
• mal au dos,
• des ganglions lymphatiques enflés,
• des frissons

L’éruption peut d’abord apparaître sur le visage et se propager à d’autres parties du corps. L’éruption cutanée n’est généralement visible que sur le visage, la paume des mains, la plante des pieds et parfois dans la bouche. L’éruption commence comme des boutons, qui grandissent et se transforment en plaies. Des croûtes se forment alors, qui finissent par tomber.

Après un contact sexuel, l’éruption peut également se trouver sur les organes génitaux et autour de l’anus, et peut ne pas se propager ailleurs. Des images des différentes étapes de l’éruption cutanée sont également disponibles sur le site Web HPSC au lien suivant : www.hpsc.ie/a-z/zoonotic/variole du singe/factsheets

Si vous présentez ce que vous pensez être les symptômes de la variole du singe, le premier conseil est de ne pas paniquer ! La maladie est bénigne et ne dure généralement que quelques semaines. Cependant, il est important, si vous remarquez de tels changements, que vous contactiez votre médecin généraliste ou votre clinique IST locale pour discuter de vos symptômes. Ne vous rendez pas dans une clinique ou chez votre médecin généraliste sans avoir préalablement appelé afin qu’il puisse se préparer à votre arrivée et vous prodiguer les meilleurs soins. Pour trouver votre clinique de santé sexuelle locale, cliquez ici.

Si vous avez besoin d’être vu par un médecin, il organisera un rendez-vous pour vous et vous donnera des conseils pour vous rendre à la clinique. En attendant, gardez vos distances avec les autres et ne vous engagez pas dans des relations sexuelles tant que vous n’avez pas été osculté.

Vous pouvez trouver une liste des services publics d’IST disponibles sur le site Web du bien-être sexuel du HSE ou sur man2man.ie/testing

L’infection de la variole du singe est généralement une maladie spontanément résolutive et la plupart des gens se rétablissent en quelques semaines, bien qu’une maladie grave puisse survenir chez les personnes dont le système immunitaire est très affaibli et chez les très petits bébés. Aucun médicament ne peut guérir la variole du singe. Le traitement de la variole du singe est principalement symptomatique. Cela implique de traiter tous les symptômes inconfortables, tels que la douleur ou les démangeaisons, qui se produisent, de garder le patient au chaud, à l’aise et calme, et de s’assurer qu’il ingère beaucoup de liquides. Cela permet aux propres défenses de l’organisme du patient de combattre l’infection.

De plus amples informations sur l’infection par la variole du singe sont disponibles sur le site Web HPSC : https://www.hpsc.ie/a-z/zoonotic/monkeypox/ .

HPSC continuera de suivre de près cette situation et fournira des mises à jour pertinentes au public, le cas échéant.

Mise à jour du 22 décembre 2023

Le programme de vaccination avec le vaccin mpox est actuellement en pause. Le HSE travaille sur un nouveau plan pour fournir le vaccin.

Nous mettrons à jour cette page lorsque le HSE pourra à nouveau proposer des vaccins.

Le Centre de surveillance de la protection de la santé (HPSC) a confirmé des cas de variole du singe en Irlande. Cela fait suite à la confirmation de cas de variole du singe au Royaume-Uni, dans l’UE, aux États-Unis et en Australie.

De nombreux cas de l’épidémie actuelle dans plusieurs pays concernent des hommes qui s’identifient comme homosexuels, bisexuels ou autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHSM). Ces cas ont été diagnostiqués dans des cliniques de santé sexuelle. La raison pour laquelle plus de cas de variole du singe sont rapportées dans les communautés gbHARSAH peut être dû au comportement positif de recherche de santé dans notre communauté. Les éruptions cutanées de la variole du singe peuvent ressembler à certaines maladies sexuellement transmissibles, notamment l’herpès et la syphilis, ce qui peut expliquer pourquoi ces cas sont détectés dans les cliniques de santé sexuelle.

Alors que le virus se propage par contact étroit, le HSE conseille ceux qui s’identifient comme gbHARSAH (surtout si vous avez entrepris un voyage international au cours du dernier mois) d’être attentif à toute éruption cutanée ou lésion vésiculaire inhabituelle sur n’importe quelle partie de votre corps (ou de celui de votre partenaire), en particulier vos organes génitaux. Si vous remarquez de tels changements, vous devez contacter votre clinique IST locale ou votre médecin généraliste (GP) pour obtenir des conseils. Vous devez vous tenir à l’écart des autres personnes et ne pas vous livrer à des activités sexuelles tant que vous n’avez pas été osculté.

Une liste des services publics d’IST est disponible sur le site Web du bien-être sexuel du HSE https://www.sexualwellbeing.ie/sexual-health/hse-sti-services-in-ireland.html.

Pour obtenir des informations à jour sur la variole du singe, visitez le site HPSC

Questions courantes à propos de la variole du singe.

Le Centre de surveillance de la protection de la santé (HPSC) a confirmé des cas de variole du singe en Irlande. Cela fait suite à la confirmation de cas de variole du singe au Royaume-Uni, dans l’UE, aux États-Unis et en Australie.

De nombreux cas de l’épidémie actuelle dans plusieurs pays concernent des hommes qui s’identifient comme homosexuels, bisexuels ou autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHSM). Ces cas ont été diagnostiqués dans des cliniques de santé sexuelle. La raison pour laquelle plus de cas de variole du singe sont rapportées dans les communautés gbHARSAH peut être dû au comportement positif de recherche de santé dans notre communauté. Les éruptions cutanées de la variole du singe peuvent ressembler à certaines maladies sexuellement transmissibles, notamment l’herpès et la syphilis, ce qui peut expliquer pourquoi ces cas sont détectés dans les cliniques de santé sexuelle.

Alors que le virus se propage par contact étroit, le HSE conseille ceux qui s’identifient comme gbHARSAH (surtout si vous avez entrepris un voyage international au cours du dernier mois) d’être attentif à toute éruption cutanée ou lésion vésiculaire inhabituelle sur n’importe quelle partie de votre corps (ou de celui de votre partenaire), en particulier vos organes génitaux. Si vous remarquez de tels changements, vous devez contacter votre clinique IST locale ou votre médecin généraliste (GP) pour obtenir des conseils. Vous devez vous tenir à l’écart des autres personnes et ne pas vous livrer à des activités sexuelles tant que vous n’avez pas été osculté.

Une liste des services publics d’IST est disponible sur le site Web du bien-être sexuel du HSE https://www.sexualwellbeing.ie/sexual-health/hse-sti-services-in-ireland.html.

Pour obtenir des informations à jour sur la variole du singe, visitez le site HPSC

Questions courantes à propos de la variole du singe

Le sexe est une partie importante de la vie de beaucoup d’entre nous. Nous savons que pendant cette épidémie, les gens vont continuer à avoir des relations sexuelles, nous avons donc quelques suggestions sur la façon de rendre les relations sexuelles plus sûres, si vous choisissez d’en avoir. Il est important de savoir que nous apprenons encore sur les modes de transmission de la variole du singe, restez connecté à notre site Web et aux réseaux sociaux pour les mises à jour.

Envisager de réduire les partenaires sexuels
Réduire votre nombre de partenaires sexuels jusqu’à ce que le vaccin soit plus facilement disponible réduira le risque de contracter la variole du singe. Le sexe en groupe et les soirées sexuelles pourraient être remplacées par du fun avec un partenaire régulier ou dans une bulle sexuelle.

Créer une bulle sexuelle
De la même façon que les gens ont établi des bulles pour rendre la socialisation plus sûre à partir de COVID-19 – nous pouvons faire de même pour le sexe. Choisissez un petit groupe de partenaires qui acceptent de limiter leurs relations sexuelles aux membres de la bulle. Restez attentif à tout symptôme et informez les membres de la bulle si vous avez une exposition potentielle.

Portez plus de vêtements ou d’équipement
La variole du singe se transmet principalement par contact peau à peau. Avoir des relations sexuelles avec vos vêtements ou en portant des vêtements en cuir ou en latex pendant les rapports sexuels peut fournir une protection – n’oubliez pas de changer ou de nettoyer les vêtements et les équipements entre les partenaires.

Pensez au virtuel, à distance ou en solo
La masturbation lorsqu’elle est connectée avec d’autres personnes en ligne ou en personne sans se toucher préviendra la transmission de la variole du singe. Cela pourrait aussi être un bon moment pour explorer votre propre corps avec des jouets sexuels.

Pratiquer une communication ouverte et honnête
Avant de rencontrer un partenaire, parlez de la variole du singe. Avez-vous ou ont-ils eu des partenaires sexuels récents ? Demandez-lui si vous avez des plaies ou d’autres symptômes de la variole du singe. Obtenez un numéro de téléphone et acceptez d’informer l’autre personne si vous développez des symptômes.

 Considérez les préservatifs
L’utilisation du préservatif ne protégera pas complètement contre la variole du singe, mais elle pourrait aider à réduire le risque de contact peau à peau avec des lésions sur ou dans les fesses et les organes génitaux. Cela peut également empêcher la transmission par les fluides corporels, comme le sperme.

Prenez soin de vous et des autres
Soyez prévenants les uns envers les autres alors que nous apprenons à faire face à cette période difficile. Faites-vous vacciner quand vous le pouvez. Si vous présentez des symptômes pseudo-grippaux ou une nouvelle éruption cutanée, restez chez vous et contactez votre service de santé sexuelle ou votre médecin généraliste pour organiser un test.

Il est important d’obtenir des informations de sources fiables. GHN et man2man.ie travaillent en étroite collaboration avec le Health Service Executive (HSE) et le Health Protection Surveillance Center (HPSC) pour s’assurer que les informations sont exactes et accessibles. Nous travaillons également en étroite collaboration avec MPOWER sur une campagne de communication ciblée et initiative de sensibilisation.

Informations complémentaires :

Centre de surveillance de la protection de la santé – Dernières mises à jour sur Variole du singe

Centre de surveillance de la protection de la santé – Variole du singe

FAQ sur la variole du singe

Conseils MPOWER Variole du singe